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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 20:34

Par Rédaction

Les résultats de l'étude commandée par le Pentagone étaient très attendus. Ils révèlent qu'une large majorité de soldats ne voient pas d'inconvénients à servir avec des camarades ouvertement homos. Mais ils montrent aussi que certains clichés ont la vie dure...

http://www.tetu.com/files/inline_images/soldats-us-0112.jpgLe Pentagone a dévoilé mardi une étude très attendue sur l'opinion des militaires américains au sujet de la présence de soldats ouvertement homos parmi eux. Le résultat est sans appel: quelque 70% des 115.000 militaires et 44.000 conjoints de militaires interrogés sont favorables à l'abrogation de la loi «Don't ask, don't tell». Seul bémol: chez les Marines, corps d'élite de l'armée américaine, et dans certaines unités de combat de l'armée de terre, 40 à 60% des sondés voient en revanche d'un mauvais oeil la fin du tabou gay.

Ecrasante majorité
La conséquence sur la cohésion des troupes dans ces unités réfractaires est un «sujet d'inquiétude» mais pas une «barrière infranchissable» à l'abrogation de la loi, a jugé le secrétaire à la Défense Robert Gates. Il a appelé le Sénat à voter l'abrogation «avant la fin de l'année».

De fait, 69% des militaires pensent avoir déjà côtoyé des camarades gays ou lesbiennes dans leur unité bien que ces derniers doivent cacher leur orientation sexuelle. L'écrasante majorité d'entre eux n'y a vu aucun problème, y compris dans les unités de combat les plus opposées à l'abrogation de la loi.

Peur des avances
L'étude fait aussi le point sur les craintes des sondés. Des inquiétudes souvent de l'ordre du cliché: les militaires redoutent que leurs collègues homos, s'ils n'ont plus à se cacher, se montrent efféminés, les harcèlent ou leur fassent des avances. Une peur «exagérée» pour les auteurs du rapport. «Dans la société civile, la plupart des gays et lesbiennes ont tendance à être discrets sur leur vie personnelle. Nous pensons que dans un environnement militaire, ce sera encore plus le cas», affirment-ils.

Le rapport, qui se garde de proposer un grand chamboulement des règles de conduite dans l'armée, insiste cependant sur l'éducation à dispenser dans les rangs pour faire accepter la fin du tabou gay.

Objectif: fin d'année
Cette étude avait été commandée en mars par le secrétaire à la Défense. Pendant plusieurs mois, un général et le juriste en chef du Pentagone se sont rendus sur 51 bases américaines et ont tenu des réunions publiques avec des dizaines de milliers de militaires pour prendre le pouls des forces armées.

L'enjeu est de taille pour la Maison Blanche, le président Barack Obama ayant fixé pour objectif l'abrogation de la loi avant la fin de l'année, c'est-à-dire avant que la Chambre des représentants ne passe sous contrôle des républicains et que la majorité démocrate au Sénat ne s'effrite.

«Le temps est venu»
Saluant les conclusions de l'enquête, M. Obama a d'ailleurs exhorté mardi la chambre haute à «agir le plus vite possible, pour qu'il puisse promulguer cette abrogation cette année et faire en sorte que les Américains prêts à risquer leur vie pour leur pays soient traités justement».

«Le temps est venu» de mettre fin au tabou gay, a réagi pour sa part le sénateur démocrate John Kerry, qui dirige la commission des Affaires étrangères du Sénat. Pour son homologue à la tête de la commission de la Défense, Carl Levin, l'étude montre que la loi peut être abrogée tout en «maintenant une armée forte et unie».

M. Gates, les principaux responsables militaires du pays et les auteurs du rapport doivent être auditionnés mercredi et jeudi par la commission de la Défense du Sénat. Egalement attaquée sur le front judiciaire pour son caractère discriminatoire, la loi a conduit au renvoi de l'armée de quelque 14.000 soldats en raison de leur homosexualité, selon les associations de défense des droits civiques.
src e-llico

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 20:30

Par Rédaction

Edité par l'Inpes, la nouvelle édition du magazine des sexualités gays est consacrée aux rencontres en ligne. Votre profil est-il sexy? Etes-vous gentlemen dans vos dials? Et surtout: savez-vous rester vigilants face aux prises de risque?
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En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, Prends-moi sors sa 5e édition, en ligne, consacrée cette fois à la drague sur internet. Vaste sujet, qui concerne désormais une large majorité d'homos adeptes du web pour leurs plans love ou leurs plans cul. Le magazine des sexualités gays entreprend de faire un tour de ce monde virtuel, qui conduit parfois à des prises de risques bien réelles.

Pseudos, pics et trips
Edité par l'Inpes, avec la collaboration de plusieurs associations de lutte contre le sida, Prends-moi rappelle les bons usages pour une drague en ligne chaude, mais safe. Quand évoquer la question de la protection? Comment gérer les éventuelles négociations sur l'usage de la capote, dans des plans classiques ou hard? Jusqu'où est-on sûr de ne pas aller? Quelles circonstances peuvent faire vaciller ces certitudes?

Le tout est enrichi de témoignages, d'interviews, de rappels de prévention, mais aussi de clins d'oeil sur la pièce tragi-comique qui se joue en ligne, lorsque l'on se transforme en pseudo, accompagné de «trips» et de «pics» parmi les autres (faites le test «votre profil est-il sexy?). 100 000 exemplaires de ce numéro seront diffusés de décembre à février notamment via les établissements adhérents du Syndicat national des entreprises gays  et les associations. Mais vous pouvez d'ores et déjà le télécharger ici en pdf.

 

src tetu.com

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 20:14

Par Maud Koetschet

Deux mille personnes ont défilé dimanche dans les rues de la ville profitant ainsi du climat plus tolérant qui tend à s'installer en Inde. Même si tout n'est pas encore rose.
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Les rues de New Dehli ont accueilli dimanche 2000 personnes à l'occasion de la première gay pride organisée depuis juillet 2009, date de la décriminilisation de l'homosexualité en Inde. Le trafic était interrompu dans le quartier de Jantar Mantar, centre névralgique de la ville, afin de laisser la voie libre aux danses et chants accompagnant la marche. Automobilistes et passants ont ainsi pu admirer ces milliers de personnes fières de pouvoir défiler librement en Inde. Un grand drapeau gay était porté par une partie des manifestants dont l'objectif n'était pas de demander davantage de droits mais surtout plus de tolérance au sein la société.


La roupie rose
Depuis juillet 2009, l'homosexualité n'est plus punie par la loi en Inde (lire notre article) mais le pays reste conservateur. Voir un couple - même hétérosexuel - se tenir la main n'est pas si courant. Ainsi, sous la pression sociale et familiale, beaucoup de gays et de lesbiennes n'assument pas leur homosexualité malgré cette grande avancée juridique. Les Indiens préfèrent rester prudents avec la société comme l'explique Saurabh Gaur, un hétéro venu soutenir un ami homo lors de la gay pride : «aujourd'hui les jeunes acceptent l'homosexualité mais je pense qu'il faudra encore dix ans à la société entière pour y arriver».

 


Troisième gay pride indienne, l'édition 2010 avait pour la première fois des airs réellement festifs. D'après un participant, «l'année dernière on protestait alors que maintenant il s'agit de célébrer. Une seule année s'est écoulée mais elle était primordiale». En plus de la dépénalisation de l'homosexualité, une vie LGBT a commencé à se développer dans les grandes villes (lire notre article): des bars et librairies gay-friendly ont ouvert leurs portes et le magazine Fun a vu le jour (lire notre portrait du prince indien qui a créé ce magazine). Mais s'il s'agit pour les entrepreneurs de tirer profit de la «roupie rose», cela a une toute autre valeur pour les homosexuels indiens qui luttent pour faire concrètement partie de la société indienne. C'était d'ailleurs le message d'un organisateur de la gay pride: «Nous comme gays et fiers de l'être, nous ne partirons pas, nous faisons partie de la société».

Quelques vidéos:

 


 src tetu.com

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 20:10

Par Paul Parant

A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, une marche démarrera à 18h30 place de la Bastille à Paris. Dans un contexte sanitaire préoccupant, en particulier chez les jeunes gays, l'Inpes présente une campagne pour inciter au dépistage. Regardez-la en avant-première.
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«Nous voulons l'accès universel aux traitements du sida (…). Nous voulons davantage de prévention pour enrayer la progression de l'épidémie. Nous voulons des traitements moins toxiques pour tous et toutes, (…) le respect des droits humains, que les étrangers malades aient accès aux soins et à des papiers, que l'industrie pharmaceutique accélère ses recherches pour traiter les co-infections…» Le communiqué d'Act Up-Paris et de 42 autres associations ou partis politiques donne le fond. Et le slogan donne le ton: alors qu'enrayer l'épidémie est possible, que c'est une question de financement et de volonté politique, «Tout recule sauf le sida». Ainsi est lancée la marche annuelle à Paris pour le 1er décembre. Elle aura lieu à partir de 18h30 place de la Bastille*, ce mercredi.

Le nombre de découvertes de séropositivité chez les gays de moins de 25 ans a doublé en six ans. Et à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida 2010, c'est en effet l'inquiétude qui règne. 2.500 hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) ont découvert leur séropositivité en 2009, ce qui représente plus du tiers de l'ensemble des découvertes de séropositivité. En particulier, le nombre de découvertes chez les HSH de moins de 25 ans a doublé en six ans: «préoccupant», indique l'InVS à juste titre.

Nombreuses actions ce 1er décembre
Les associations, elles, s'inquiètent aussi de la motivation du gouvernement à endiguer l'épidémie. Dans le plan de lutte contre le VIH/sida pour 2010-2014, attendu durant plus d'un an, Homosexualités et socialisme (HES) «déplore l'absence d'engagement ferme à allouer des moyens conséquents à des politiques de préventions ciblées en direction des HSH». Même si «les mesures connues sont assez satisfaisantes, écrit l'Inter-LGBT, comme l'approche populationnelle de la prévention ou la généralisation du dépistage, une baisse ou une stagnation du financement met en danger leur mise en œuvre».

http://www.tetu.com/files/inline_images/depistage-inpes-2010.jpgDe nombreux événements «1er décembre» sont annoncés, outre la grande marche parisienne. Le CRIPS publie la carte de plus de 500 actions dans toute la France. Les associations membres de l'Inter-LGBT annoncent une grosse quinzaine d'actions. A l'Assemblée nationale, les quatre groupes parlementaires (celui de l'UMP, le groupe Socialiste, radical et citoyen, le groupe Gauche démocrate et républicaine, le groupe Nouveau Centre) poseront chacun une question au gouvernement au sujet du VIH/sida, ce mercredi. A Paris, outre à nouveau un immense ruban rouge sur la façade de l'Hôtel de ville, 250 cafés parisiens distribueront des préservatifs dans le cadre de l'opération «café-capote». Et le Centre de santé sexuelle, le 190, avec le Sneg, inondera le Marais de la couleur rose.

Campagne pour le dépistage
Par ailleurs, ce 1er décembre est l'occasion pour l'Inpes, institut chargé de la prévention en France, de dévoiler une campagne d'incitation au dépistage, sur le thème «50.000 personnes en France sont séropositives sans le savoir». 200.000 exemplaires de l'affiche ci-dessus seront tirés, tandis qu'un film de 30 secondes sera diffusé à la télévision et dans les cinémas – un spot deux fois plus long sera bientôt diffusé sur internet.

Regardez en avant-première la nouvelle campagne Inpes (version courte):



* La marche contre le sida démarrera mercredi 1er décembre à 18h30 place de la Bastille, puis empruntera le boulevard Beaumarchais vers la place de la République, avant de redescendre par les rue du Temple et Beaubourg vers le Marais, avant de s'achever avenue Victoria, au siège de l'AP-HP.
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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 16:46


Par Emma Rossel

Nathalie Portman, Annette Bening et Julianne Moore, qui ont toutes interprété un rôle (au moins partiellement) lesbien cette année, pourraient recevoir la fameuse statuette selon un expert d'Hollywood. En route vers des Oscars saphiques?
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The Kids Are All Right

Dans la catégorie «meilleure actrice», l'Oscar pourrait bien être décerné à... une femme ayant joué un personnage lesbien. C'est en tout cas ce que pense le magazine américain Entertainment Weekly. Selon Dave Karger -réputé être un des experts les plus fiables quand il s'agit de prédire qui obtiendra la précieuse récompense- Annette Bening, Julianne Moore et Nathalie Portman seraient les trois grandes favorites.

Black SwanEgalement «meilleur film»
Dans Tout va bien, The Kids Are All Right, les deux premières forment un couple homoparental en crise suite à l'intrusion dans leur famille du père biologique de leurs deux enfants (lire notre article). Dans Black Swan, Nathalie Portman partage une scène de sexe torride (qui a déjà beaucoup fait parler sur la toile) avec sa partenaire de danse et rivale, interprétée par Mila Kunis.http://www.tetu.com/files/inline_images/blogs/Black-swan.jpg

Dave Karger a par ailleurs sélectionné Tout va bien, The Kids Are All Right comme un des 5 longs-métrages susceptibles d'être sacrés «meilleur film». Aurons-nous le plaisir d'assister à une cérémonie des Oscars très lesbian-friendly? Réponse en janvier pour les nominations, puis fin février pour la cérémonie.

Et vous, à qui donneriez-vous la statuette?
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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 16:42

Par Patrick Thévenin

INSOLITE. Les autorités singapouriennes ont réprouvé l'illustration choisie pour orner les «speedos» des joueurs nationaux de water-polo. L'entraîneur a dû s'excuser platement...

Qu'y a-t-il de scandaleux à voir les membres d'une équipe sportive nationale s'afficher avec les emblèmes et couleurs du pays qu'ils défendent ? A priori rien. Mais dans le cadre des Jeux Asiatiques, qui viennent de se terminer samedi dernier à Canton en Chine, l'équipe de water-polo représentant Singapour a créé la polémique. En effet, nos nageurs ont défilé, et participé, en arborant fièrement un maillot de bain d'un rouge du plus bel effet juste rehaussé de cinq étoiles et d'un croissant de lune blancs, symboles du drapeau national...
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La banane pour la compétition
Pas besoin d'être obsédé sexuel, ou d'avoir les idées mal placées, pour réaliser que le demi-croissant, sis à l'endroit stratégique du maillot de bain, pointe fièrement vers le haut, et atteste que les sportifs avaient plus que jamais la banane pour cette compétition!

Ce sont les autorités locales qui ont déclenché la sirène d'alarme en premier. Le ministère de l'Information, de la Communication et des Arts a publié un communiqué réprobateur: «Malheureusement, l'équipe ne nous a pas demandé notre avis avant d'utiliser la lune et les étoiles lors de la conception du maillot. Nous leur aurions indiqué que le dessin était inapproprié, car nous voulons que les éléments du drapeau soient traités avec dignité».

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Ce à quoi Samuel Wong, entraîneur de l'équipe de water-polo, et aussi concepteur du fameux maillot, a répondu par de plates excuses : «Nous n'avions pas la moindre intention de faire quoi que soit de drôle et d'insulter Singapour» a-t-il martelé devant les journalistes du monde entier, trop ravis de ce scoop qui met une pointe de glamour et de piquant dans des Jeux un peu trop rodés pour être excitants.

Cote de sympathie
En dépit des protestations des autorités singapouriennes, impossible de revenir en arrière. Les règles des Jeux interdisent en effet le changement de maillot de bain en cours de compétition.

Espérons que Singapour revienne sur sa condamnation, en réalisant la cote de sympathie mondiale engendrée par cette publicité inespérée. Au contraire, pourquoi ne pas commercialiser ce maillot de bain qui risque de faire fureur sur les plages d'Ibiza cet été? Mais en différentes tailles si possible...
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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 20:44

Par Myrtille Rambion

Depuis qu'ils ont été invités par un club hétéro à disputer un match contre l'homophobie le 13 novembre à Nanterre, les Gaillards parisiens, le club gay-friendly de la capitale, sont sous les feux des projecteurs. Et si une nouvelle fois le rugby montrait la voie?
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Les Gaillards (en bleu et rouge) et les Gringalets (en vert et jaune).

En cette fin de matinée, à quelques encablures de l'INSEP, la fabrique à champions du Bois de Vincennes, placages, mêlées et courses ballon en main se succèdent. Sur ce terrain du Polygone, les Gaillards parisiens, le club de rugby gay-friendly de la capitale, ne ménagent pas leur peine à l'entraînement. Car ce week-end comme toute l'année, ils disputent un match important. il compte très officiellement pour le championnat encadré par l'Association France Folklo Rugby, créée en 1996, qui prône la «tolérance», le «fair-play» et bannit «la championnite». De belles paroles traduites par des actes en l'occurrence, puisque le 13 novembre dernier, les Gaillards ont disputé face aux Gringalets de Nanterre, l'équipe loisirs de l'Entente Sportive de la préfecture des Hauts-de-Seine, un match contre l'homophobie.
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«Cette idée est venue de Nicolas, l'entraîneur des Gringalets, suite à l'affaire du Créteil Bébel qui nous avait fait pas mal parler, explique Jérôme, l'un des Gaillards. L'ambiance pendant le match était super, il y avait des supporters des deux équipes, les familles, les enfants, les femmes et les copains des joueurs. Les gens étaient là, ça discutait, on a même pris le goûter ensemble après car les Gaillards, c'est un club familial, mais... un peu différent (sourire)! Le rugby, c'est super bon enfant. Dans la discussion, tu peux toujours avoir quelqu'un qui te dit: ah ouais, t'es pédé, c'est vrai?» Lutter contre l'homophobie ordinaire en passant par l'épreuve du terrain, c'est le credo défendu par le club fondé en 2004 «à la base par des gays qui en troisième mi-temps voulaient pouvoir amener leur copain et pas "madame"!», détaille Jérôme.

Des soutiens venus de New York et Detroit
Le coming-out de Gareth Thomas, puis l'émission de radio «Je t'aime pareil», ont contribué, assurent les Gaillards, à préparer le terrain pour un tel match, notamment dans les médias généralistes qui, du quotidien régional à la presse institutionnelle en passant par le journal de référence du rugby, ont relayé l'événement. «On est peut-être en train de créer quelque chose, se réjouit-on du côté des Gaillards. Nous sommes par exemple en train de travailler avec le Paris Foot Gay afin de développer la Charte contre l'homophobie dans le sport au sein de notre fédé folklo.»
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Ce match contre l'homophobie a également été salué par la Fédération sportive gaie et lesbienne (FSGL) ainsi que par un certain nombre de clubs affiliés. Mais d'autres soutiens plus inattendus ont également afflué sur le site internet des Gaillards: «On a reçu des félicitations des mecs de New York et de Detroit qui font partie de l'IGRAB, la fédération internationale de rugby gay!», s'enthousiasme Jérôme. Et le mouvement se propage, assure-t-il. «Il y a l'envie de faire des choses de ce genre chez Entre2Basket par exemple, ou encore chez les Dérailleurs et les FrontRunners». Et l'on se prend déjà à rêver d'un avenir proche dans lequel l'homophobie dans le sport ne serait plus qu'un très mauvais souvenir.

Photos: Les Gaillards parisiens

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 16:10

Par Paul Parant

Michel Teychenné a obtenu gain de cause dans le procès qui l'opposait à trois jeunes militants du PS. Ils ont été condamnés à de la prison avec sursis.
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Capture d'écran du blog de Michel Teychenné à la suite de son agression.

 
«Mes agresseurs n'auraient jamais dû avoir la carte du PS. Ils ont tous les trois un lourd passé judiciaire. Ceux qui les ont fait venir à la section de Pamiers au mois de mars ont une responsabilité morale dans cette affaire.» Même s'il se dit «satisfait» de la décision de justice qui vient d'être rendue, l'élu socialiste ouvertement gay de l'Ariège, Michel Teychenné, prouve sur son blog que l'agression à son encontre est intervenue dans un débat de haute tension politique locale.

Rappel des faits. En mai dernier, Michel Teychenné publie sur son blog une photo choc, le visage tuméfié, et raconte avoir été battu par trois «soi disant camarades» socialistes, à l'issue d'une réunion dans la section du parti à Pamiers. Les blessures ont entraîné une ITT de trois jours. Un procès mouvementé vient d'avoir lieu, et le verdict est sans ambiguïté: les trois agresseurs ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis, à un an de mise à l'épreuve, à payer des frais de justice ainsi qu'à lui verser 2.400 euros en provision dans l'attente d'une expertise médicale.

Climat «malsain»
L'élu ouvertement gay, qui dénonçait auparavant une «mise à l'écart» du parti «motivée par l'homophobie» et a été exclu des listes pour les élections régionales , dénonce le «climat très pénible, très malsain» qui règne dans la section du PS depuis les six mois qu'ont duré cette procédure, «ces messieurs (les condamnés, NDLR) tiennent le haut du pavé».

Aujourd'hui, l'élu se dit «satisfait du verdict, et de l'interdiction faite à mes agresseurs de me rencontrer. S'ils font appel, ils prennent le risque de voir leur peine aggravée.» Il reproche aux responsables de la fédération PS de ne pas avoir écarté les militants inculpés durant le temps de la procédure. Cependant, dans un reportage vidéo d'AriegeNews.com, l'un d'eux explique que, la justice ayant parlé, le Bureau national du parti socialiste serait saisi pour prendre des sanctions envers eux.


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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 16:05

Par Alexis Buisson

Graeme Taylor, un lycéen gay du Michigan, a créé la sensation en livrant un plaidoyer puissant en soutien à un professeur suspendu pour avoir exclu un élève auteur de propos homophobes. Regardez.
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Chaque combat révèle sa star improbable. En octobre 2009, Philip Spooner, 86 ans, vétéran de la Seconde guerre mondiale et républicain, livrait un plaidoyer émouvant pour la légalisation du mariage homo devant le comité judiciaire de l'Etat du Maine (lire notre article). En mars 2010, Constance McMillen, 18 ans, faisait les gros titres en osant trainer son lycée en justice pour faire valoir son droit à être accompagnée de sa copine au bal de fin d'année (lire notre article). Et début novembre, «Edie» Windsor, 81 ans, déposait une plainte devant un tribunal fédéral dans l'espoir de faire reconnaitre son mariage homosexuel (lire notre article). Et puis, la semaine dernière, le monde a découvert Graeme Taylor.

Professeur suspendu
Cela s'est passé devant le conseil d'administration d'un lycée de Howell, une commune du Michigan. Ce lycéen gay de 14 ans a pris la défense d'un professeur, Jay McDowell, suspendu pour avoir exclu un élève auteur de remarques anti-gays quelques jours plus tôt en plein cours d'économie. Selon le rapport des autorités du district scolaire, l'élève aurait réagi au port d'un tee-shirt mauve par le professeur lui-même (en hommage aux jeunes gays qui se sont donné la mort en septembre à la suite de harcèlements) alors que ce dernier avait demandé quelques minutes plus tôt à une élève de retirer sa ceinture flanquée du drapeau confédéré, symbole du sud esclavagiste.

La clarté de l'argumentaire, prononcé sans notes, et la maturité du jeune Graeme ont impressionné mais n'ont pas été suffisantes pour convaincre le conseil. Celui-ci a finalement jugé que les actes de Jay McDowell violaient le 1er amendement de la Constitution qui garantit la liberté d'expression. La vidéo de Graeme, elle, a été vue plus de 81.000 fois sur YouTube. Le lycéen a même été invité sur le plateau d'Ellen Degeneres où il a reçu une bourse de 10.000 dollars pour financer ses études. Une star est née.


Regardez la vidéo (la traduction est au-dessous):


Traduction:
«Mon père est enseignant (dans un autre établissement, ndlr). Il me dit ce qui se passe dans le coin. Cela semble être une belle communauté.

Je suis gay moi-même, jeune et cela peut entrainer des problèmes. Quand on entend par exemple le discours de Martin Luther King qui voulait que ses petit- enfants soient jugés non pas selon la couleur de leur peau mais selon leur caractère, j'espère que nous aussi nous pourrons un jour être jugés d'après notre caractère et non pas à cause de ceux que nous aimons.

Howell est le QG du Ku Klux Klan. Est-ce que cela donne une bonne image de la ville? Vous avez peut-être envie de vous débarrasser de cette étiquette. Que pensez-vous d'avoir d'autres unes de journaux maintenant comme "Howell rejette les gays", "Howell ne les protège pas"?.

Ce professeur, que je soutiens entièrement, s'est finalement insurgé et a dit quelque chose. Je me suis trouvé dans des salles de classe où les élèves disaient les pires choses, des choses qui m'ont conduit à faire une tentative de suicide quand j'avais seulement neuf ans. Ce sont des choses qui font très mal. Un holocauste silencieux, dans lequel on estime que six millions de gays se suicident chaque année, est en train de se produire. Est-ce vraiment l'environnement que nous voulons dans nos écoles ? Voulons-nous vraiment avoir cela dans nos dossiers ?

La meilleure chose que vous (conseil d'administration, ndlr) puissiez faire aujourd'hui est de lever la suspension du versement de salaire pour (le jour des faits, ndlr) et revenir sur les mesures disciplinaires. Il (le professeur) a fait quelque chose d'extraordinaire. Il a fait quelque chose qui a inspiré beaucoup de monde. Et quand un professeur fait quelque chose comme ça, je le regarde différemment. Je soutiens Jay McDowell et j'espère que vous ferez pareil.»

Et regardez l'émission d'Ellen DeGeneres qui accueille Graeme Taylor sur son plateau (en anglais):


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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 20:44

Par Habibou Bangré
http://www.tetu.com/files/inline_images/prefecture-police-2311.jpg
Cet homo algérien a été libéré du centre de rétention de Vincennes mais reste sous la menace d'une expulsion.

Rafik est en semi-liberté. Cet homosexuel algérien, en couple avec un Français, a été libéré du centre de rétention administrative de Vincennes après les 32 jours maximum de détention prévus par la loi (lire notre article). Mais l'homme a été placé en garde à vue le 17 novembre par les autorités préfectorales, qui lui reprochaient d'avoir empêché par deux fois son expulsion, annonce l'Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l'immigration et au séjour (Ardhis).

Faire appel
Jugé en comparution immédiate le lendemain, il a été relaxé pour la première obstruction et sera jugé le 30 juin 2011 pour la seconde. En attendant, Rafik est retourné vivre à Paris avec son compagnon Amine (prénom d'emprunt). Sa priorité: faire appel du rejet de sa demande d'asile d'urgence auprès de la Cour nationale du droit d'asile. Autre objectif, «solliciter auprès du préfet de police l'abrogation de sa mesure d'éloignement pour demander une carte de résident algérien au titre de "l'ancienneté, de la stabilité et de l'intensité" de ses liens avec Amine», indique l'Ardhis, qui soutient le couple.

Saluant la pression des militants associatifs, des simples citoyens et des élus «locaux, nationaux et européens», l'association souligne qu'il «faut maintenant se mobiliser plus largement pour que la loi change et que de tels acharnements ne soient plus possibles».


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Présentation

  • : gaymarocmusul
  • : je cree ce blog pour venir faire connaitre mes idees , je suis gay et j'ai vecu une longue histoire avec un musulman, je veut ici partager des idees avec les gens du monde , chacun est le bienvenu pour laisser un com , je repondrai tjrs en donnat mon avis perso , meme si parfois je pourrais choquer certaine personne , alors apprenez a dialoguer et a etre a l'ecoute des autres , vous en ressortirez bien plus grand , bonne visite a tous
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