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Une déclaration sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre a été présentée au Conseil des Droits de l'Homme, à Genève, mardi 22 mars.
Le texte présenté à Genève ce 22 mars s'intitule "Joint statement on ending acts of violence and related human rigths violations based on sexual orientation and gender identity".

Il s'agit d'une "déclaration" et non d'une "résolution", donc d'un texte incitatif mais sans valeur contraignante. "Certes, les résolutions ne sont pas toujours respectées, mais une résolution aurait un impact fort sur certains pays comme l'Inde, ou le Liban, qui pénalisent l'homosexualité, mais où existe déjà un mouvement significatif en faveur de la dépénalisation", observe Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO, qui milite activement pour la dépénalisation universelle de l'homosexualité sur le site de l'Observatoire de la Diversité.

La déclaration évoque à la fois la pénalisation et la discrimination des personnes LGBT, deux notions différentes et importantes à associer dans la mesure où de nombreux Etats ne pénalisent pas  les homosexuels et les transsexuels, mais les discriminent.

Selon Louis-Georges Tin, "c'est notamment la position du Vatican, qui estime en outre qu'un texte en faveur de la non-discrimination risque de favoriser la reconnaissance du mariage homosexuel et des familles homoparentales".

Plus de 80 pays ont signé la déclaration présentée à Genève. Des pays de tous les continents, y compris d'Afrique, celle-ci étant, avec le Moyen Orient, la région du monde où se situent la plupart des pays pénalisant l'homosexualité.

"Ce chiffre est un net progrès par rapport à la dernière déclaration présentée à New York, en 2008, qui avait été signée par 68 pays, ce qui était déjà un net progrès par rapport aux 54 pays qui avaient signé la déclaration norvégienne en 2006", souligne Louis-Georges Tin.

Source : Observatoire de la Diversité

Plus de 90.000 personnes ont déjà signé une pétition pour demander le retrait d'une application développée par une organisation homophobe prétenddant guérir les homosexuels de leur orientation sexuelle.
Une organisation catholique homophobe, Exodus International, a mis au point une appli iPhone et iPad qui prétend aider les homosexuels en les guérisssant de leur orientation sexuelle.

L’application disponible gratuitement sur l’App Store scandalise la communauté LGBT qui a demandé à Apple son retrait à travers une pétition mise en ligne qu'ont déjà signé 90.000 personnes.

Le programme propose des infos sur l'organisation Exodus International, des podcasts et des calendriers d’événements et prétend "libérer les gens de l'homosexualité grâce au pouvoir de Jesus".

Apple a accordé une cotation de "4+ à" l’appli en question, ce qui signifie qu'elle n'y voit "aucun contenu gênant ou choquant".

"Cette nouvelle application s'inscrit dans la nouvelle stratégie d'Exodus de s'adresser aux jeunes. Mais alors qu'une récente vague de suicides a frappé les homosexuels, cette tactique est grave parce qu'elle crée, légitime et participe à l'exclusion par les familles de leurs membres homosexuels", regrette l'association Change.org pour qui la soi-disant 'thérapie réparatrice" utilisée pour 'changer' l'orientation sexuelle des gens a été rejetée par toutes les organisations médicales professionnelles aux Etats-Unis et qu'elle est mauvaise pour l'estime de soi et la santé de ses victimes".

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Selon un sondage, une majorité d'Américains se dit hostile à la loi interdisant le mariage homosexuel et opposé à la volonté des Républicains de la défendre au niveau parlementaire alors que Barack Obama l'a estimée inconstitutionelle.
54% des Américains interrogés par l'organisations Human Rights Campaign se déclarent opposés à la position des parlementaires Républicains qui souhaitent renforcer la "Loi sur la défense du mariage" (DOMA) qui inscrit dans la constitution l'interdiction des mariages de même sexe après que la décision de Barack Obama de ne plus défendre cette loi devant les tribunaux quand elle est attaquée par des couples ou des organisations gay pour inconstitutionnalité.

Dans le sondage, 51% des électeurs ont déclaré qu'ils s'opposaient à la loi DOMA, tandis que 34% y sont favorables et 55% des Américains estiment que les couples de même sexe méritent de bénéficier des mêmes avantages fédéraux que ceux accordés aux couples hétérosexuels mariés.

Ce sondage va conforter les Démocrates de la Chambre des représentants et du Sénat qui ont décidé de lancer des projets de loi pour abroger le "Defense of Marriage Act" même si ceux-ci ont peu de chance d'aboutir avec une Chambre des représentants dominée par les Républicains.

La semaine dernière, un comité de cinq membres nommés par le Président de la Chambre John Boehner a voté une disposition destinée à défendre la loi actuelle dans les actions judiciaires intentées au gouvernement relatives à l'interdiction du mariage gay. Un avocat désigné par les Républicains y infirmera la décision du président Obama de ne pas défendre la loi.

"La constitutionnalité de cette loi devrait être déterminée par les tribunaux - et non par le président de façon unilatérale", a alors déclaré John Boehner.

En début de semaine, des célébrités de Hollywood, des stars du sport et des entrepreneurs de la Silicon Valley ont appelé le président Obama à soutenir l'égalité du mariage à travers une nouvelle campagne baptisée "Say 'I Do'" menée par l'organisation Freedom to Marry.
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Quatre députés Europe Ecologie Les Verts (EELV) ont déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale une proposition de loi "visant à porter de trois mois à un an le délai de prescription des propos injurieux ou diffamatoires à caractère homophobe" le 9 mars dernier.
Noël Mamère, Yves Cochet, Anny Poursinoff et François de Rugy, tous députés Europe Ecologie Les Verts veulent supprimer la différence de traitement existant entre les propos homophobes et ceux relevant du racisme, du sexiste ou du handicap.

Ils proposent d'établir un délai de prescription unique d’un an. "Ainsi, la loi sera la même pour tous et pour toutes, et cessera de discriminer entre personnes discriminées", écrivent-ils dans l'exposé des motifs de leur proposition.

Cette initiative fait suite à l'annulation de la procédure contre les agresseurs préseumés des manifestants du kiss-in gay du 14 février 2010 sur le parvis de la cathédrale de Notre-Dame de Paris sur la base de ce délai de prescription, précisément.

"Devant brièveté du délai de trois mois pour poursuivre des auteurs de propos homophobe, il convient de constater que la victime d’une injure fondée sur son orientation sexuelle, vraie et supposée, ne bénéficie pas d’un délai suffisant lui permettant, au même titre que la personne subissant une injure raciale, de faire valoir ses droits devant un tribunal, la prescription étant légalement abrégée", soulignent les députés EELV.

Pour eux, "un régime de prescription différent s’agissant de la nature du propos constitue une discrimination qui n’est pas justifiée au regard de l’objet de la loi du 29 juillet 1881 [sur la liberté de la presse, ndlr]".

"La différence établie par le législateur, s’agissant des délais de prescription, entre les propos racistes et les propos homophobes, sexistes ou en raison du handicap, ne saurait résulter d’une gravité supérieure des premiers par rapport aux seconds et donc d’une hiérarchie qui est inexistante, écrivent encore les auteurs de la proposition de loi. Il n’y a pas à discriminer entre les personnes discriminées".

Ils rappellent que la Constitution ne prévoit aucune hiérarchisation des motifs de discrimination prohibés.
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Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour la presse gay - en particulier écrite - puisque le magazine Pref annonce sa disparaition après 7 ans d'existence.
"Aujourd’hui se termine l’aventure de Pref Mag et c’est avec tristesse, mais aussi avec fierté, que nous devons déposer le bilan", écrivent les fondateurs du bimestriel gay indépendant créé il y a 7 ans dans un communiqué qui conclut l'aventure du titre.

Comme son confrère leader du secteur, Têtu, Pref rencontrait des difficultés financières devenues insurmontables ces derniers mois avec une baisse des recettes publicitaires et des ventes et la concurrence d'Internet.

Pref - fondée sous le titre de Préférences sà ses débuts - n'a jamais rencontré la faveur d'un lectorat massif, ses ventes variant entre 8.000 et 20.000 exemplaires dans les meilleurs moments, selon des chiffres donnés par la publication au site Yagg qui annonce la liquidation judiciaire de la publication.

"Nous n’avions pas à nos côtés de généreux mécène qui assure une sécurité, mais c’était aussi le prix à payer pour notre indépendance", rappelle l'éditeur du titre Jacques Raffaelli.

Le magazine indépendant de tout groupe ou de toute fortune personnelle se voulait une alternative plus intello et "arty" à  Têtu, mais sa structure artisanale lui conférait une fragilité qui ne lui a pas pemis de résister aux temps difficiles que connaît la presse écrite dans son ensemble, et gay en particulier.

Il aura tout de même publié 42 numéros de qualité.

La disparition de Pref laisse Têtu seul sur le marché national de la presse homosexuelle.

Pierre Bergé, son propriétaire, qui envisageait il y a quelques semaines de s'en séparer devant les problèmes de rentabilité récurrents du titre, a finalement renoncé à s'en désengager et a annoncé une nouvelle formule, deux anas après celle mise en place par Gilles Wulus, déjà remaniée il y a quelques mois.
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