22 décembre 2008
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Homophobie/diplomatie : Act Up dénonce l'inaction du gouvernement français
Au lendemain de l'appel à la dépénalisation de l'homosexualité à l'ONU soutenu par la France, Act Up déplore "l'inaction du gouvernement français" en matière diplomatique et la persistance de l'inégalité des droits en France pour les personnes LGBT.
Pour Act Up-Paris, l'engagement de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme est "louable", mais ne doit pas faire pas oublier "que le gouvernement français s'assoie allègrement sur ces grands principes lorsqu'il s'agit de parler business avec des pays à pratiques ou législations homophobes".
L'association rappelle plusieurs exemples récents de l'ambivalence française sur la question des droits LGBT. Au premier rang desquels l'invitation par Nicolas Sarkozy le 14 juillet dernier de nombreux chefs d'État réputés pour leur homophobie d'État ou encore l'accueil en grandes pompes de Benoît XVI.
"Les récentes déclarations de Bernard Kouchner sur la contradiction entre les Droits de l'Homme et la politique étrangère du gouvernement illustrent bien que pour la France la vie d'un pédé ou d'une gouine passe après la politique économique et commerciale", estime l'association dans un communiqué.
Act Up souligne aussi que la France ne reconnaît toujours pas les mêmes droits aux homosexuels qu'aux hétérosexuels, "puisque les LGBT n'y ont pas accès ni au mariage ni à la filiation" et que les attaques verbales à l'encontre des LGBT restent impunies, en faisant référence à l'affaire Vanneste.
Act Up fait également état du cas des personnes LGBT originaires de pays qui pénalisent l'homosexualité ou qui persécutent les homosexuels et qui sont régulièrement renvoyées dans leur pays par la France. src e-llico
Au lendemain de l'appel à la dépénalisation de l'homosexualité à l'ONU soutenu par la France, Act Up déplore "l'inaction du gouvernement français" en matière diplomatique et la persistance de l'inégalité des droits en France pour les personnes LGBT.
Pour Act Up-Paris, l'engagement de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme est "louable", mais ne doit pas faire pas oublier "que le gouvernement français s'assoie allègrement sur ces grands principes lorsqu'il s'agit de parler business avec des pays à pratiques ou législations homophobes".
L'association rappelle plusieurs exemples récents de l'ambivalence française sur la question des droits LGBT. Au premier rang desquels l'invitation par Nicolas Sarkozy le 14 juillet dernier de nombreux chefs d'État réputés pour leur homophobie d'État ou encore l'accueil en grandes pompes de Benoît XVI.
"Les récentes déclarations de Bernard Kouchner sur la contradiction entre les Droits de l'Homme et la politique étrangère du gouvernement illustrent bien que pour la France la vie d'un pédé ou d'une gouine passe après la politique économique et commerciale", estime l'association dans un communiqué.
Act Up souligne aussi que la France ne reconnaît toujours pas les mêmes droits aux homosexuels qu'aux hétérosexuels, "puisque les LGBT n'y ont pas accès ni au mariage ni à la filiation" et que les attaques verbales à l'encontre des LGBT restent impunies, en faisant référence à l'affaire Vanneste.
Act Up fait également état du cas des personnes LGBT originaires de pays qui pénalisent l'homosexualité ou qui persécutent les homosexuels et qui sont régulièrement renvoyées dans leur pays par la France. src e-llico