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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 17:58
Etats-Unis : nombre record de candidats LGBT aux élections locales

Le duel Obama-McCain a tendance à éclipser les autres enjeux des élections du 4 novembre. Mais, des conseils municipaux au Congrès, un nombre record de candidats LGBT se présente aux élections locales qui se jouent en même temps que la présidentielle.
Près de 90 de ces candidats LGBT ont été soutenus par le Victory Fund, un groupe d'avocats gays qui les aident à remporter l'élection à laquelle ils se présentent.
Ces candidats sont présents un peu partout dans le pays, dans l'Oregon, le Colorado, le Massachussetts, en Pennsylvanie... et même au Texas.

Les mandats qu'ils convoitent vont de simple siège de conseiller municipal au convoité titre de membre du Congrès. Tous estiment que l'implication dans la vie publique américaine de personnalités ouvertement homosexuelles constitue un moyen de faire progresser la visibilité et les droits de la communauté LGBT aux Etats-Unis.

C'est aussi l'objectif officiel du Victory Fund : accroître le nombre d'élus gays à tous les niveaux de l'administration.
Depuis la création de l'organisation, en 1991, le nombre de ces élus est passé de 50 à 420 à travers tout le pays.

Tous espèrent que le scrutin du 4 novembre apportera de nouveaux élus LGBT et confirmera la réélection des élus homosexuels qui se représentent.

> 4 Etats votent sur la question gay

Au delà du référendum phare de Californie dont l'enjeu est la remise en cause du mariage homosexuel déclaré légal par la Cour constitutionnelle de l'Etat il y a quelques mois seulement, trois autres Etats américains votent sur des mesures concernant les personnes LGBT.
En Floride et en Arizona, des amendements à la constitution restreignant le mariage aux couples hétérosexuels sont soumis aux électeurs. En Floride, le texte propose d'interdire en plus les unions civiles.
Dans l'Arkansas, un texte propose de limiter le droit à l'adoption aux personnes légalement mariées et donc d'en exclure de fait les homosexuels, célibataires ou en couple. src e-llico

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 17:54
André Comte-Sponville, philosophe, nous l'a redit à satiété : le capitalisme ne peut pas être moral, ni contre la morale. Il est tout simplement amoral. L'économie et la morale relevant, au sens pascalien, de deux ordres différents, tenter de conjuguer les deux ensemble relève du «barbarisme», rappelle l'auteur de l'excellent essai Le capitalisme est-il moral ? (éditions Albin Michel). Mais même pour ceux qui ne croient pas à l'ordre divin, quelle tentation, au moment où le pape est en visite en France, de chercher quelques repères sur l'économie dans les textes du Vatican.
Notre chroniqueur Robert Rochefort, qui cache derrière ses fonctions de directeur du Crédoc un attachement à la tradition des chrétiens sociaux, n'a pourtant rien trouvé de très récent en provenance de Rome (lire page 61). Rien en tout cas de très important depuis 1991, quand Jean-Paul II s'était essayé à l'économie dans son encyclique Centesimus annus, et qu'il y avait donné une justification du profit du bout de la crosse : la pierre angulaire du capitalisme y était reconnue tout au plus «comme un bon indicateur du fonctionnement de l'entreprise».
En réalité, et Benoît XVI nous pardonnera, au moment où nous traversons une crise financière qui balaie tous les indices de croissance sur son passage, c'est plutôt le Coran qu'il faut relire que les textes pontificaux. Car si nos banquiers, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la charia, nous n'en serions pas là. Il ne faut pourtant pas voir la finance islamique comme un exercice de troc moyenâgeux, car les pays du Golfe nous ont montré combien leur mentalité entrepreneuriale savait épouser le XXIe siècle. Simplement, leurs banquiers ne transigent pas sur un principe sacré : l'argent ne doit pas produire de l'argent. La traduction de cet engagement est simple : tout crédit doit avoir en face un actif bien identifié. Interdits, les produits toxiques; oubliés, les ABS et CDO que personne n'est capable de comprendre. Autrement dit, l'argent ne peut être utilisé que pour financer l'économie réelle. Il n'y a donc pas de hasard : si les banques du Golfe sont sorties indemnes de la crise du subprime, c'est qu'elles n'y sont pas entrées. Le respect de ce principe du Coran est également fort utile dans la relation que chacun entretient avec l'argent, qu'il s'agisse des entreprises ou des particuliers : les personnes morales n'ont ainsi pas le droit de s'endetter au-delà de leur capitalisation boursière; quant aux personnes physiques, elles ne peuvent de facto souffrir de surendettement. Voilà des règles qui ne peuvent pas nuire. Et même si elles reposent sur un texte qui date du VIIe siècle, Benoît XVI aura du mal à faire des sermons davantage puisés dans l'actualité.

Beaufils Vincent

source:

http://www.challenges.fr/magazine/ed...oucoran&xtcr=1

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 16:37
Le quatorzième Festival de Films Gays & Lesbiens de Paris se tient du 4 au 11 novembre 2008. E-llico.com qui est partenaire du festival, vous livre sa sélection au sein d'une programmation très dense et très riche. Cette sélection sera déclinée au quotidien tout au long des 8 jours du festival.
La quatorzième édition du Festival de Films Gays & Lesbiens de Paris 2008 se déroule du 4 au 11 novembre. E-llico.com, qui est partenaire du festival, a sélectionné un évènement par jour (parfois 2) au sein d'une programmation très dense et très riche.
Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi, les deux programmateurs du festival, ont répondu aux questions d'E-llico.

- 4 novembre : soirée d'ouverture, "Corazones de mujer"

E-llico : Ce film est un des rares à traiter de la place de l'homosexualité dans le monde arabe, en particulier pour des gens vivant en Europe. Le présenter en ouverture du Festival cette année marque une volonté de faire une place particulière à la thématique "Islam et homosexualité" qui est un des axes de l'édition 2008 ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : Effectivement, mettre ce film en ouverture du festival est pour nous une manière de donner le ton dès le début de cette édition, en mettant l’accent sur une programmation que nous avons intitulée Kanbrik (Je t’aime), dans laquelle nous avons voulu nous pencher à travers des fictions, un documentaire et une série de courts métrages sur les rapports complexes entre homosexualité et Islam. Mais "Corazones de mujer" présente un autre intérêt : non seulement il pose de manière très pertinente les questions essentielles de la place des femmes et des homosexuels dans le monde musulman mais il le fait sur un ton et sur un mode très généreux et très ouvert. Bien sûr, ce qu’il explore est grave mais c’est fait ici, malgré le peu de moyens dont on bénéficié les réalisateurs, avec une énergie et une empathie vraiment enthousiasmants. C’était très important pour nous de débuter ce festival avec un film qui ait du sens bien sûr, qui porte un regard sur la situation des homosexuels aujourd’hui voire sur des sujets comme l’identité ou le genre, mais aussi qui soit un film porteur d’espoir. "Corazones de mujer" est tout cela.

20h30. Le Rex.

- 5 novembre : Nuit Gay Canal +

E-llico : La famille homosexuelle ou homoparentale a le vent en poupe, en particulier aux Etats-Unis. Toutefois, pourquoi avoir privilégié ce thème par rapport au mariage gay alors que la campagne électorale qui s'achève a notamment été marquée par plusieurs référendums sur cette question ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : Le Festival diffuse en avant-première, comme chaque année, la Nuit Gay de Canal +. Pour autant, c’est la chaîne et pas nous qui décide du thème et du contenu de cette Nuit. Ce qui est intéressant cette année, c’est son lien direct avec l’actualité. Au Festival, cette Nuit Gay " spéciale Amérique " est diffusée au lendemain de l’élection du nouveau président américain ! Ce programme est donc le constat d’une situation de la famille en pleine mutation, que le prochain président pourra accompagner ou tenter de freiner selon le choix des électeurs américains. Ceci dit, par rapport à votre question, je ne crois pas qu’il faille opposer l’homoparentalité et le mariage pour les couples de même sexe : dans un cas comme dans l’autre (et les deux peuvent aller de pair), il s’agit d’une révolution de la famille au sens traditionnel. C’est ce que montre ce documentaire : que l’homosexualité au sens très large du terme invente de nouvelles formes familiales.

20h30. Le Rex.

Spéciale Vincent Dieutre

E-llico : Le Festival propose aujourd'hui une programmation spéciale Vincent Dieutre : la diffusion de ses films est aussi l'occasion d'une rencontre avec ce réalisateur. Comment le présenter d'un mot ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : Vincent Dieutre fait partie de ces cinéastes à l’exigence artistique très forte qui bâtissent discrètement une œuvre singulière, et dont les films sont peu ou mal diffusés. C’est ce travail entamé depuis près de quinze ans et son premier film, Rome désolée, que nous avons voulu saluer en montrant ses deux nouveaux films (le court métrage "EA2" et "Despues dela Revolucion") et en proposant la redécouverte d’une de ses œuvres précédentes, "Mon voyage d’hiver". Nous sommes vraiment heureux de pouvoir projeter ce travail très particulier qui tient à la fois du journal intime (il parle de cul notamment avec une franchise étonnante, mais aussi de drogue, du temps qui passe, etc.) et de la méditation sur l’art, que ce soit la peinture, la musique… Et c’est encore plus intéressant que nous allons le faire en présence de Vincent Dieutre qui viendra expliquer et détailler sa démarche. Cela aurait peut-être été difficile à faire dans la grande salle du Rex qui ne se prête pas forcément à ce type de cinéma : le fait de bénéficier du Latina, en plein Marais, pour compléter cette année la programmation avec un cinéma différent, nous permet de l’accueillir et de faire découvrir son travail dans les meilleures conditions.

18h. Le Latina.

- 6 novembre : "Soudain, l'hiver dernier"

E-llico : Le retour au pouvoir de la droite populiste en Italie il y a quelques mois et l'échec du projet de statut pour les couples de même sexe semblent faire de ce pays européen l'un des derniers à ne pouvoir sortir de l'emprise de l'Eglise catholique sur les mentalités et la classe politique toute entière. Pourtant, il existe une opposition vivace et même une expression homosexuelle intelligente et audacieuse comme en témoigne Soudain, l'hiver dernier. Le cinéma et la culture sont-ils le seul bastion libre dans ce domaine ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : C’est une vraie question que nous allons pouvoir aborder avec Gustav Hofer et Luca Ragazzi, les deux réalisateurs de ce formidable documentaire qui nous font l’honneur de venir présenter leur film qui a reçu un accueil enthousiaste au dernier Festival de Berlin. Car il y a vraiment une exception italienne que soulève ce film : de tous les grands pays de l’Union Européenne, l’Italie est le seul à ne pas offrir de statut aux couples de même sexe. Rien. Ce que montre Soudain, l’hiver dernier, c’est que la droite berlusconienne y est pour beaucoup, mais qu’une large partie de l’opinion publique dépassant les simples rangs conservateurs est complice, et que le Vatican et les lobbies catholiques jouent un rôle central dans cette situation. Ce qui est épatant dans ce film, c’est que s’’il montre clairement les tenants et les aboutissants de ce qui a conduit à l’échec du projet de PaCS à l’italienne (le DICO), il ne le fait pas à partir de grands discours mais à travers l’implication très personnelle, presque intime, de ses deux auteurs. Partis, caméra au poing, raconter la chronique d’une victoire annoncée, ils se rendent vite compte que c’est un fiasco qui est en vue : et cela les bouleverse, et cela tend leurs relations de couple, exacerbe leurs sentiments et leurs émotions. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive, ce qui arrive à leur pays, ils ont envie de baisser les bras, ils ont besoin de réconfort et puis ils ont aussi envie de se battre. Ils racontent cela avec beaucoup d’humour, de pertinence, d’intelligence. C’est un film vraiment brillant : dans ce qu’il montre bien sûr, mais aussi dans la manière dont il le fait. Comme vous le disiez, l’existence d’un film comme Soudain, l’hiver dernier est un signal d’espoir dans le triste paysage italien, le signal que c’est peut-être de la culture que viendra une évolution. Ce n’est pas le seul indice en ce sens : "Corazones de mujer", le film qui fait l’ouverture du Festival, est aussi un film italien, Riparo, qui était présenté ici l’an dernier et qui vient de sortir en salles, aussi. Et il ne faut pas oublier que l’un des cinéastes les plus populaires d’Italie, Ferzan Ozpetek ("Hammam", "Tableau de famille"), est ouvertement gay et que tous ses films à succès parlent très franchement d’homosexualité…

21h. Le Rex.

- 7 novembre : Otto; or, Up with Dead People

E-llico : Bruce LaBruce est l'invité exceptionnel du festival qui présente son nouveau film, "Otto". Sa présence, onze ans après la menace de censure dont il a été l'objet en France, témoigne-t-elle d'une plus grande tolérance artistique ? Sa notoriété le protège-t-elle aujourd'hui de pareille mésaventure ou son cinéma est-il mieux compris et mieux perçu ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : Vous faites référence à "Hustler White", qui avait failli être classé X en 1997 lors de sa sortie en salles : je voudrais d’abord signaler que nous proposons de redécouvrir ce film culte lundi à 16 h au Latina. Depuis cette époque, effectivement, les choses ont changé pour Bruce LaBruce. Je ne veux pas dire qu’il est devenu moins sulfureux ou moins provocateur : au contraire, avec des films comme "Skin Gang" ou "The Raspeberry Reich", il est allé plus loin dans l’exploration du lien entre homosexualité et politique, porno et révolution. Dans "Otto" encore, il ne fait pas l’impasse sur les scènes de cul qui ont fait sa réputation. Mais depuis "Hustler White", il faut bien noter qu’aucun de ses films n’est plus sorti dans les cinémas en France ! Et même en DVD, ces films désormais produits en Allemagne ne sont disponibles en général qu’en import. La tolérance est donc sujette à caution même s’il ne faut pas négliger le fait que LaBruce bénéficie effectivement aujourd’hui d’une reconnaissance chez les amateurs de cinéma hype et underground. Mais les choses ont aussi changé parce que son cinéma lui-même a évolué, et que "Otto" en est la meilleure preuve. Dans cette histoire de zombies gay, il fait preuve d’une maîtrise technique qui n’avait jamais été sa priorité jusqu’alors, et il distille une forme de mélancolie qu’on n’attendait pas forcément de lui. Pour toutes ces raisons, et pour bien d’autres encore, c’est un grand honneur et un grand plaisir qu’il nous fait en venant présenter son film au Festival.

20h. Le Rex.

- 8 novembre : Courts-métrages Filles et Garçons

E-llico : Le cinéma court a toujours été un des axes forts du festival depuis sa création. Quelle est la tonalité de la "cuvée" 2008 ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : C’est vrai que le Festival a toujours donné une large place au court métrage, parce que c’est un espace d’audace, de recherche, d’invention, et que c’est aussi un lieu d’éclosion de talents. J’ai envie de dire que c’est plus vrai que jamais cette année puisqu’il y a pas moins de sept séances de courts métrages de natures très diverses, représentant la jeune création française (French touch, jeudi à 19 h), les recherches formelles (Corps et âmes, dimanche à 18 h) ou en lien avec des thématiques plus larges au sein du Festival comme celle liée à l’Islam (Kanbrik, dimanche à 15 h). Mais les séances phare, ce sont bien évidemment celles intitulées Côté filles et Côté garçons de ce samedi soir, parce qu’elles offrent en quelques films un panorama très varié et très riche des images des gays et des lesbiennes aujourd’hui. Il y a des comédies délirantes ("It’s in the Genes"), des expériences radicales ("Où se trouve le chef de la prison ?"), des histoires d’amour étonnantes ("Wrestling") ou douloureuses ("Center of the Universe")… On retrouve aussi des réalisatrices dont nous avons déjà suivi le travail les années précédentes (Anna Margarita Albelo avec "La Dinde" par exemple) et des découvertes comme le duo délirant Patricia&Colette, une version française de "French&Saunders". Ces films sont aussi un moyen de faire une sorte de tour du monde du cinéma homo puisqu’ils viennent d’Islande, du Costa Rica, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis ou de France bien sûr. Et puis c’est le rôle d’un Festival comme le nôtre que d’offrir une visibilité maximum à ces films, à ces créations parce qu’il n’y a pas beaucoup d’autre endroit où les découvrir, où ils peuvent rencontrer un public. Or ils sont essentiels à la vitalité du cinéma LGBT.

18h30 : Côté Garçons, 20h30: Côté Filles. Le Rex.

Hommages à Keith Haring et Maud Molyneux

E-llico : Pourquoi avoir choisi de rendre hommage à ces deux personnalités très différentes que sont le peintre Keith Haring et la journaliste Maud Molyneux, morte en septembre dernier ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : Tout simplement parce que, au-delà de leurs différences, ce sont des figures passionnantes de notre histoire collective. Keith Haring parce qu’il a marqué l’histoire de l’art de la fin du XXè siècle. Maud Molyneux parce que cette grande cinéphile et amateur de mode a été au cœur du bouillonnement culturel et militant des années 70-80. Dans les deux cas, les hommages seront composés d’un film et d’une rencontre avec des personnalités qui les ont bien connues. Jean-Charles de Castelbajac et les artistes Hervé Di Rosa et Bruno Schmidt seront là pour évoquer Keith Haring, ainsi que la réalisatrice Christina Clausen dont le documentaire extrêmement fouillé sera au cœur de cette séance qu’on peut voir comme un supplément à la grande rétrospective Haring qui a eu lieu à Lyon en début d’année avec un succès phénoménal. Quant à Maud Molyneux, outre le film Tam-tam auquel elle/il a participé en 1976, la séance concoctée par Pascale Ourbih, la présidente du Festival, réunira la journaliste Hélène Hazéra, la chanteuse Marie France, Paquita Paquin, etc. Ce devrait être, je pense, deux très beaux moments.

16h : Keith Haring, le Rex, 18h : Maud Molyneux, Le Latina.

- 9 novembre : Les Filles de Paris

E-llico : Parmi les thèmes transversaux du Festival, on remarque les deux séances intitulées Rock & Bad Girrrlz, notamment celle de cet après-midi : Les Filles de Paris. Qu’est-ce qui se cache derrière cette appellation ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : On avait envie de montrer que le rock, qui est un territoire qu’on imagine souvent réservé aux mecs, pouvait aussi être investi par les nanas, à la fois sur scène et derrière la caméra, comment les filles vivent le rock et le filment. Ce programme regroupe donc des films de trois réalisatrices : une fiction américaine de Katrina Del Mar, "Surf Gang", des clips d’Émilie Jouvet — qu’on connaît déjà pour son porno lesbien, "One Night Stand", montré au Festival en 2006 — pour "Sunday Luv" ou "Scream Club", et un documentaire de Murielle Iris, "Les Filles de Paris", qui donne son titre à la séance. Ces films font le lien entre les milieux rock underground et lesbiens, ils se situent dans la lignée de la mouvance des Riot Grrrls engagées des années 90, des nanas tatouées, rebelles, sexy. Ils montrent une certaine manière de vivre, d’occuper l’espace, d’inventer des nouveaux codes féminins. C’est très évident pour "Les Filles de Paris" où la réalisatrice s’est intéressée, sur une durée de plusieurs années, aux Flaming Pussy et à leur chanteuse, Christine Guin, ex-résidente du Pulp où elle organisait les soirées In the Garage. On retrouve aussi dans ce film des filles qui ont fait la scène rock et la scène de la nuit, comme Mimi du Pulp, et d’autres de la nouvelle génération : Juliette Dragon, Wendy Delorme, etc.

17h. Le Rex.

Cabaret Pigalle is Back

E-llico : Parmi les choses très intrigantes du programme, il y a ce cabaret interlope organisé au Divan du Monde. A quoi peut-on s’attendre sur la scène de ce Pigalle is Back ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : C’est une vraie première pour le Festival, et ça promet d’être une soirée exceptionnelle avec au programme un ensemble d’artistes de la scène interlope, dans le but de recréer l’atmosphère qui existait dans les cabarets mythiques de Pigalle, mais de manière décalée car tous les participants de ce cabaret réinventé sont en lien direct avec le queer. Madame H a réuni pour cela une affiche tout à fait étonnante : Bambi, Monsieur K, The Man Inside Corrine, La Bourette, Monsieur Katia, Chose Chaton, Déborah Dégoût, Drag King Fem Show, Tom de Pékin ou Ocean, drag king berlinois qui est aussi au centre du film Risk, Strech or Die. On voulait créer un événement festif qui fasse le lien entre la scène, l’écran, la musique, le spectacle vivant, l’humour, le queer… On voulait aussi essaimer dans différents lieux de la capitale et faire vraiment un festival très diversifié, à plusieurs facettes. Maintenant, on est tous très impatients d’y assister et nous vous donnons rendez-vous !

Divan du Monde, 75 rue des Martyrs, 75018 Paris
De 20h à 2h. Entrée : 12 € / 10 € avec le Pass Festival.

- 10 novembre : Hommage à Derek Jarman

E-llico : Derek Jarman est des grands noms du cinéma gay européen et international des années 80/90. Le festival programme "Derek", un documentaire inédit sur lui en même temps qu'il présente son chef-d'œuvre, "Edward II". A l'heure où les codes et les esthétiques du cinéma d'avant-garde évoluent si vite, en quoi le cinéma de Jarman demeure-t-il actuel ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : Derek Jarman est mort il y a près de quinze ans mais la modernité de son cinéma est toujours aussi frappante : "Edward II", que nous programmons en avant-première de sa ressortie en copies neuves, en est la preuve tant il brasse avec une virtuosité folle des thèmes essentiels comme, pour faire court, l’homophobie. Ce n’est pas pour rien que l’auteur de "Derek", le documentaire que nous programmons, est un des artistes actuels les plus féconds : Isaac Julien, à qui on doit des films comme Looking for Langston ou Young Soul Rebels. Ils partagent nombre de points communs : tous deux sont des artistes multimédias, tous deux sont des inventeurs visuels, tous deux sont aussi des créateurs engagés (dans la lutte contre le sida pour Jarman, dans le combat pour les droits des Noirs pour Julien) et des militants gay. Sachant tout cela, on ne s’étonnera pas que "Derek" ne soit pas un documentaire classique mais bien une œuvre novatrice portée par celle qui fut la muse de Jarman, l’actrice Tilda Swinton. Nous sommes particulièrement fiers d’être les premiers en France à montrer ce film qui fait revivre la personnalité et le travail de Jarman, et de le faire qui plus est en présence d’Isaac Julien qui fait le déplacement à Paris spécialement pour cette séance.

19h. Le Rex.

Sacrés Courts

E-llico : Sacrés Courts met à l'affiche une série de films ultra court sur le thème du sacré. Que faut-il retenir parmi cette dizaine de "micro" films ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : D’abord qu’il s’agit d’une démarche très originale puisque ce sont des films créés spécialement pour le Festival ! Chaque année, quelques mois avant le Festival, nous lançons un appel à tous les cinéastes qui le souhaitent en leur proposant réaliser des films de 2 à 4 minutes autour d’un thème. Cette année, il s’agissait du sacré, l’an prochain ce sera l’exotisme. Pour cette édition, nous avons reçu une dizaine de courts métrages qui jouent très librement avec cette idée. Cela donne un espace d’expérimentations et d’expressions vraiment unique, drôle, ludique, impertinent. Un véritable OVNI qui réjouira tous les curieux. Ce sera aussi le cas d’une autre séance elle aussi destinée aux amateurs de recherche cinématographique, d’audace, et de cinéma décalé : la carte blanche que nous avons proposée à l’artiste Pascal Lièvre. Programmée mardi juste avant la soirée de clôture, cette séance intitulée eXtasis s’annonce comme un moment très spécial…

21h30. Le Rex.

- 11 novembre : Clôture, "Donne-moi la main"

E-llico : "Donne-moi la main" doit sortir en salles en janvier prochain. C'est le premier long métrage d'un réalisateur de courts déjà remarqué par le Festival, Pascal-Alex Vincent. C'est un symbole en forme de consécration d'accueillir son
film en clôture ?

Didier Roth-Bettoni et Florence Fradelizi : Oui, tout à fait. C’est une façon de saluer son parcours, mais aussi de rappeler l’importance des courts métrages dans la carrière des jeunes cinéastes. C’est aussi une façon de valider la politique du Festival de programmer beaucoup de courts métrages pour donner une chance à des talents émergents. Et pour s’en convaincre si besoin était, nous avons reprogrammé lors d’une séance au Latina dimanche tous les courts métrages de Pascal-Alex Vincent ! Mais au-delà de cela, nous voulions aussi signaler la réussite de ce film, l’originalité de son sujet (la gémellité), la beauté lumineuse de sa mise en scène, la force des sentiments qu’il brasse… Par beaucoup de biais, ce road-movie qu’est "Donne-moi la main" parle d’homosexualité (l’homoérotisme qui se dégage des deux jeunes et très beaux acteurs qui seront dans la salle en compagnie du réalisateur, l’intensité et la complexité des sentiments entre eux, le rapport à l’autre et à soi, la jalousie…). Mais ce n’est qu’une des pistes de ce film. Le mettre en clôture était ainsi pour nous une manière… d’ouverture vers d’autres horizons.

20h30. Le Rex.

Plus d'infos sur le site du festival : www.ffglp.net.

src e-llico




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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 16:34
Le disc-jockey, musicien et producteur Didier Sinclair, l'un des porte-drapeaux de la scène électronique française et directeur artistique du réseau FG Dj Radio, est décédé jeudi soir d'une maladie à l'âge de 43 ans.
Didier Sinclair avait débuté en 1982 sur NRJ puis Fun Radio, a connu un premier succès discographique avec l'album "Groove2me" en 1999. L'année suivante, son deuxième album, "Lovely Flight", avait rencontré un succès international.
En tant que directeur artistique de FG Dj Radio, il avait notamment à son actif les compilations "Dance Floor FG".
Pour raisons de santé, il avait mis ses engagements entre parenthèses et annonçait sur son site internet son retour au printemps 2009.src e-llico
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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 16:31
Des soldats marocains accusés d'avoir noyé 30 immigrants 


Des soldats marocains sont accusés par des clandestins africains d'avoir délibérément fait couler fin avril leur embarcation alors qu'ils tentaient la traversée du Maroc vers l'Espagne, provoquant la noyade d'une trentaine de passagers, rapporte mercredi El Pais. Pour le quotidien espagnol, qui s'appuie sur le témoignage "d'au moins cinq survivants", entre 29 et 33 immigrants, dont quatre enfants, sont morts noyés le 28 avril au large d'Al Hoceïma (nord-est du Maroc), leur embarcation pneumatique ayant été crevée à coups de couteau par des soldats. Une source sécuritaire marocaine avait évoqué lundi la mort par noyade de seulement "dix migrants subsahariens" mais une ONG marocaine, se basant sur des témoignages, avait fait état de "36 migrants subsahariens morts noyés". Selon un envoyé spécial d'El Pais, les survivants ont été transportés près de la frontière avec l'Algérie et le Maroc essaye "d'étouffer" cette "tragédie"

D'après le journal espagnol, environ 70 candidats à l'émigration avaient embarqué sur un grand canot pneumatique, le 28 avril vers trois heures du matin, près d'Al Hoceïma pour gagner l'Espagne. Deux heures après le début de la traversée, un navire de la marine marocaine s'est approché et a mis à l'eau un embarcation rapide qui est venue contre le canot des "sans-papiers". "Un des soldats a enfoncé légèrement un couteau dans le caoutchouc et nous a dit +maintenant allez vers l'Espagne si vous voulez+", rapporte à El Pais, Campos, un des clandestins à bord, aujourd'hui réfugié près d'Oujda (est). "Nous avons essayé de mettre une rustine et nous avancions difficilement mais je crois que nous y serions arrivés s'ils n'étaient pas revenus" raconte un autre témoin, Erick O. pêcheur nigérian de 31 ans ayant perdu sa femme et sa fille de trois ans dans le naufrage.

Peu après, la vedette des soldats marocains est revenue à la charge et un soldat a commencé à menacer les passagers avec un couteau attaché à un bâton, selon ces survivants. "Nous leur demandions qu'ils nous ramènent avec eux vers le Maroc parce qu'avec le canot dans cet état il était presque impossible de continuer. Nous les supplions qu'ils regardent nos enfants et nos bébés", raconte Campos. Un gradé marocain a alors pris le couteau des mains du soldats et a donné "quatre coups en différents endroits du canot" qui a coulé en quelques secondes, selon Erick. Une autre vedette marocaine est venue porter secours aux clandestins alors que sur la première, les soldats se disputaient.

AFP
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 15:53
:: Ingrédients                                                                   
250 g de filet de poisson
200 gr de crevettes décortiquées et nettoyées
200 g de petit pois
200 gr de carottes
deux branches de céleri
1 cuillère a soupe d'ail hache
1 oignon
persil
4 cuillères à soupe d'huile
2 cuil a soupe de tomate concentrée
1 cuillerée à café de sel
1/2 cuillerée à café de poivre
cumin
100 gr de pâtes au choix





Préparer le poisson et les crevettes et les mettre dans un récipient et les mariner avec du sel, poivre, ail et cumin. Dans une marmite, ajouter l'oignon haché, l'huile. Les laisser frire un peu durant 5 a 10 minutes a feu moyen. Éplucher et couper en petits dés les carottes et le céleri. Des que l'oignon est plus tendre, ajouter l'eau deux litres et les légumes coupés en petits dés. Porter à ébullition durant 45 min ou jusqu'à ce que les légumes soient prêts. Ajouter la tomate concentrée et les petits pois. Laisser 10 min ensuite le poisson et les crevettes. Vérifier le goût ensuite sinon ajouter un peu de sel. Dix minutes avant de servir, ajoute la pâte ici vous pouvez voir qu'on a choisis pâtes en forme d'étoile. Servir aussitôt avec un peu de jus de citron.
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 15:51
Un numéro de l'hebdomadaire français L'Express interdit au Maroc
Le ministère marocain de la Communication a annoncé vendredi avoir interdit l'entrée au Maroc de l'hebdomadaire français "L'Express international", à cause d'un dossier portant "atteinte à l'islam".
Il s'agit du numéro 2991 de L'Express daté du 30 octobre au 05 novembre, a ajouté le ministère dans un communiqué, sans préciser quel article du dossier était à l'origine de l'interdiction.
L'Express fait sa couverture avec "Le choc Jésus-Mahommet, leur itinéraire, leur message, leur vision du monde". Cette mesure a été prise en vertu de l'article 29 du Code marocain de la presse, a-t-on ajouté à Rabat. Selon cet article, le ministre de la Communication peut, par une décision motivée, interdire des publications étrangères "lorsqu'elles portent atteinte à la religion islamique, au régime monarchique, à l'intégrité territoriale, au respect dû au roi ou à l'orde public".
Ce gros dossier est rédigé, selon l'hebdomadaire, à l'occasion d'une réunion d'un cinquantaine de dignitaires catholiques et musulmans, le 4 novembre à Rome, pour "aider le dialogue entre l'islam et le christianisme. Parmi les six articles, consacrés notamment à ce qui sépare les deux religions, l'un est titré "Jésus, le message rebelle", un autre "Mahomet, prophète et guerrier".
Interrogé à Paris par l'AFP, Christian Makarian, directeur délégué de la rédaction et auteur du livre "Le choc Jésus-Mahomet", a dit ne "pas comprendre".
"Afin de ménager la sensibilité religieuse au Maghreb, nous avons changé la couverture de l'édition internationale qui porte un visage de Mahomet caché, conformément à l'usage islamique. Et malgré cette attention particulière nous sommes saisis. Je ne comprends pas", a affirmé M. Makarian.
Le dossier parle du "rapport conflictuel" que peut avoir l'islam avec les autres religions, mais ne contient "nul part de propos offensant" sur cette religion, a-t-il ajouté. Il est "probable" que le magazine soit aussi saisi en Algérie et en Tunisie, selon l'Express.
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 20:02
L'Allemagne lance Timm TV, la première télévision pour homosexuels 

L'Allemagne lance samedi la première chaîne de télévision pour homosexuels, TIMM, qui sera diffusée par satellite et sur le câble à raison de huit heures en semaine, et neuf heures le week-end.
La chaîne, destinée aux hommes homosexuels, débutera sa programmation avec la diffusion en allemand d'une série américaine, Noah's Arc, la fameuse comédie traitant de la vie de quatre homosexuels vivant ensemble à Los Angeles.

La chaîne proposera également des documentaires et débats, par exemple sur les musulmans homosexuels ou sur la vie des homosexuels sous le IIIème Reich d'Adolf Hitler.

TIMM, produit par la DFW Deutsche Fernsehwerke GmbH, diffusera également des émissions traitant par exemple du tourisme, ainsi qu'un journal quotidien. src e-llico
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 19:57
Espagne : la reine Sofia revient sur ses propos défavorables au mariage homosexuel


La reine Sofia d'Espagne a "déploré" jeudi "l'inexactitude" de citations dans un livre présenté jeudi à Madrid et selon lequel elle rejette notamment l'utilisation du terme "mariage" pour les couples homosexuels, dont l'union est légale en Espagne depuis juin 2005.
La reine "déplore profondément que l'"inexactitude des paroles qu'on lui attribue ait causé un malaise ou de la contrariété à des personnes ou des institutions auxquelles elle professe et a toujours professé un profond respect", indique un communiqué de la Maison royale d'Espagne.

Il s'agit d'affirmations "supposées, qui, en tout état de cause, ont été faites dans un cadre privé et qui ne correspondent pas avec exactitude aux opinions exprimées" par la reine, selon le communiqué.

"Telles qu'elles sont reproduites, elles ne reflètent pas l'attitude de profond respect de Sa Majesté la reine envers toutes les personnes, sa proximité de ceux qui souffrent, sont poursuivis et persécutés", indique encore le communiqué.

Elles ne reflètent pas "la ligne de respect et de neutralité absolus" de la reine "devant les thèmes qui sont sujets à polémique dans la vie publique espagnole et internationale et, en particulier, devant ceux qui font l'objet de décisions des représentants de la souveraineté nationale ou de tout autre pouvoir de l'Etat", ajoute-t-il.

Dans cet ouvrage, "La reine de très près" ("La reina muy de cerca"), écrit par la journaliste espagnole Pilar Urbano et édité à 100.000 exemplaires, on peut lire que pour la reine, si les homosexuels "veulent vivre ensemble et s'habiller en mariés, ils peuvent être dans leur droit, ou non, selon les lois de leur pays (...) mais qu'ils n'appellent pas cela mariage car ça ne l'est pas".

La constitution espagnole prévoit que les souverains ne portent aucun jugement sur la politique menée par le premier ministre.
S'appuyant sur ce principe, la Fédération nationale LGBT espagnole avait qualifié hier ces propos de "déplacés et intolérables" et demandé à la reine de les rectifier.
C'est donc ce qui s'est produit. Il n'aura fallu que quelques heures pour que la Maison royale imagine une explication - peu plausible au demeurant, car qui peut imaginer qu'une biographie autorisée reproduisant des propos de la reine n'ait pas été l'objet d'une relecture attentive - qui restaure la neutralité des monarques sur la politique conduite par le pouvoir démocratiquement élu par les citoyens espagnols.

Le Parti Populaire (PP) conservateur d'opposition, pourtant proche des positions conservatrices exprimées par la reine, a estimé vendredi que les membres de la famille royale devaient maintenir un "principe de neutralité".
"Heureusement que l'Espagne n'est plus un royaume comme avant", a pour sa part estimé un député de la coalition écolo-communiste IU. Il s'est dit en désaccord avec les déclarations de la reine et a rappelé que c'était le Parlement, et non elle, qui décidait si l'union entre homosexuels était ou non un "mariage".

La vice-présidente et porte-parole du gouvernement, Maria Teresa Fernandez de la Vega, a de son coté prudemment esquivé la polémique vendredi, se contenant d'affirmer que cette reine "aimée et respectée" remplissait son rôle de façon "impeccable".

Pilar Urbano, la journaliste auteur du livre à l'origine de la polémique, a réaffirmé vendredi la véracité des propos attribués à la reine dans le livre et défendu son droit à donner une "opinion" sur tous les sujets.
Selon elle, la souveraine n'a "rien à voir" avec la mise au point officielle sur ses déclarations, qui résulte d'un "excès de zèle" de la Maison royale src e-llico
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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 20:30
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  • : gaymarocmusul
  • : je cree ce blog pour venir faire connaitre mes idees , je suis gay et j'ai vecu une longue histoire avec un musulman, je veut ici partager des idees avec les gens du monde , chacun est le bienvenu pour laisser un com , je repondrai tjrs en donnat mon avis perso , meme si parfois je pourrais choquer certaine personne , alors apprenez a dialoguer et a etre a l'ecoute des autres , vous en ressortirez bien plus grand , bonne visite a tous
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