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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 18:50
"Brüno", le film de l'humoriste Sacha Baron Cohen qui doit sortir le 10 juillet, est très critiqué par les groupes de défense des droits gay aux Etats-Unis qui craignent qu'en prétendant dénoncer l'homophobie, il ne la renforce...
Quatre ans après les pérégrinations de "Borat", Sacha Baron Cohen revient sur les écrans avec un autre personnage, "Brüno", un journaliste telé de mode homo autrichien.

Le comédien-humoriste a beau présenter son film comme une dénonciation des stéréotypes liés aux homosexuels, certaines associations gays américaines se montrent perplexes et redoutent que l'homophobie qu'il est censé dénoncer ne soit au contraire renforcée par la satire à gros sabots qui est la marque de fabrique de l'humoriste.

Le film emprunte la forme du documentaire en caméra cachée et met en scène le personnage qui lui donne son titre scillonnant l'Amérique en string fluo dans le but de le confronter à la réaction des hétérosexuels.



L'association LGBT GLAAD, spécialisée dans l'analyse des médias, estime que "la tentative de satire" de Sacha Baron Cohen est "problématique à bien des égards et tout à fait choquante à d'autres", même si elle n'est pas malintentionnée au départ.

Human Rights Campaign insiste pour sa part sur la nécessité de préciser au spectateur que le propos est la lutte contre l'homophobie.

Universal Pictures, qui a produit le film, a cru bon de souligner que Brüno "utilisait le pouvoir de la comédie et de la provocation pour mettre en lumière l'absurdité de l'intolérance et de l'ignorance liées à l'homophobie".

Si le film est censé fonctionner comme un révélateur des attitudes homophobes, son manque de subtilité dans la satire est aujourd'hui clairement mis en question et risque de nuire à son image - et à son succès - auprès du public gay et gay-friendly.

Le passage de Sacha Baron Cohen sur le plateau de Michel Denisot au Grand Journal de Canal +, le 15 juin dernier, donne d'ailleurs une idée de l''humour du personnage...





Brüno doit sortir en France le 22 juillet prochain.
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 19:53
Le scénariste de Milk aux prises avec des photos de relations sexuelles non protégèes

Dustin Lance Black, le scénariste oscarisé du film "Milk" est au coeur d'une polémique après la publication sur internet de photos le montrant dans un rapport sexuel non protégé avec un autre homme.
Ces photos, vieilles de trois ans, montrent Black et son boyfriend de l'époque dans une série de pratiques sexuelles sans préservatif.
Une vidéo de ses ébats sexuels circulerait même, si on en croit certaines rumeurs.

Or, Black est un défenseur public du safe-sex. Il a participé à des campagnes de promotion du sexe sans risque.

Dans un communiqué, le scénariste se dit "désolé" de l'exploitation publique d'images "clairement privées". Il a fait savoir que ses avocats étudiaient les moyens de faire cesser la diffusion des images en question.

Dustin Lance Black déplore par ailleurs que cette affaire n'envoie un message négatif concernant le safe-sex. "Plus important que l'embarras dans lequel me place cet incident, est le message que ces images envoient. Je m'en excuse et ne peux que rappeler l'importance de pratiques sexuelles responsables", déclare-t-il.

Black est l'un des parrains de la Marche des fiertés de New York dans les prochains jours et a été distingué le week end dernier à Los Angeles par le groupe de jeunes gays LifeWorks.

Il a reçu l'Oscar du meilleur scénario original pour son travail sur le film "Harvey Milk". Son discours de remerciement lors de la cérémonie avait été particulièrement apprécié par la communauté LGBT pour son ton militant en faveur de l'égalité des droits aux Etats-Unis.
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 18:57
Le réalisateur chinois Lou Ye, qui a du braver une interdiction de tournage en Chine pour réaliser "Nuits d'ivresse printanière", Prix du scénario du 62e Festival de Cannes, a souhaité aux cinéastes de son pays d'avoir "la liberté de travailler en toute indépendance".
Lors d'une conférence de presse d'après-palmarès, Lou Ye, 44 ans, a "espéré que tous les jeunes réalisateurs auront la liberté de faire les films qu'ils veulent faire".

"Je souhaite de tout mon coeur la liberté de faire nos films en toute indépendance et en toute liberté. C'est une chose que les réalisateurs doivent avoir, c'est le minimum", a-t-il dit.

Interrogé sur une éventuelle inquiétude au sujet de ses collaborateurs en Chine, qui ont tourné clandestinement avec lui, il a répondu: "J'espère de tout mon coeur que les membres de mon équipe n'auront pas de problèmes".

Lou Ye est interdit de tournage dans son pays jusqu'en 2011 pour avoir présenté en compétition à Cannes 2006 sans l'aval des autorités "Palais d'été" qui évoquait la répression du Printemps de Pékin en 1989.

Tourné sans autorisation avec une petite caméra numérique en deux mois à Nankin (est), "Nuits d'ivresse printanière" évoque une sulfureuse passion qui déclenche une succession de drames et s'attaque à un nouveau sujet tabou en Chine : l'homosexualité.

> "J’ai tué ma mère" 3 fois primés

Le film "J’ai tué ma mère", du réalisateur québécois Xavier Dolan, sur les relations d'un adolescent homosexuel avec sa mère, a obtenu trois prix de la Quinzaine des réalisateurs : le Art Cinema Award, le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques et le prix "Regards Jeunes". src e-llico
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 19:19
D'un quartier juif orthodoxe de Jérusalem à la Chine en passant par Woodstock, plusieurs films présentés au 62e Festival de Cannes évoquent l'homosexualité, un sujet souvent tabou, caché, qui intéresse des cinéastes avides "de cartographier les secrets du monde".
D'un quartier juif orthodoxe de Jérusalem à la Chine en passant par Woodstock, plusieurs films présentés au 62e Festival de Cannes évoquent l'homosexualité, un sujet souvent tabou, caché, qui intéresse des cinéastes avides "de cartographier les secrets du monde".

Présenté en compétition, "Nuit d'ivresse printanière" du Chinois Lou Ye dépeint deux sulfureuses passions d'un homosexuel chinois, avec de longues scènes de sexe.

Dans un pays où l'homosexualité reste taboue, le film ne devrait pas être projeté officiellement.

"Les créateurs essaient d'explorer des histoires qui n'ont pas encore été racontées. Dans un monde où tout est plus ouvert", l'homosexualité, souvent vécue dans la clandestinité, est un thème attirant, déclare à l'AFP le cinéaste israélien Haim Tabakman.

Projeté mercredi dans la programmation "Un certain regard" de la sélection officielle, son film "Eyes wide open", suit l'histoire d'amour tragique entre un boucher très religieux, marié et père de quatre enfants, Aaron, et un jeune étudiant, dans le quartier ultra orthodoxe de Jérusalem.



"Les juifs orthodoxes ne disent même pas que l'homosexualité est mauvaise, ils considèrent qu'elle n'existe pas", souligne Tabakman.
En montrant l'amour d'Aaron pour Ezri, le metteur en scène espère contribuer à casser ce déni.

Ces films sur l'homosexualité "sont une nouvelle pierre que l'on soulève afin de cartographier les secrets du monde", dit-il.

Dans "Taking Woodstock", Ang Lee, qui présentait son film en compétition pour la Palme d'or, met en parallèle la rébellion d'une jeunesse dans un festival de rock et le "coming out" d'un des jeunes héros.

A la Quinzaine des réalisateurs, les Américains Glenn Ficarra et John Requa ont eux aussi choisi un ton léger pour évoquer l'histoire vraie d'un escroc, interprété par Jim Carrey, qui tombe amoureux de son codétenu (Ewan McGregor).

"I love you Phillip Morris" a récemment trouvé un distributeur aux Etats-Unis mettant fin à des rumeurs sur son impossibilité à être projeté en salle.




Pour Ficarra et Requa, eux mêmes gays, si des films comme "Brokeback Mountain" d'Ang Lee ou "Milk" de Gus van Sant ont indéniablement contribué à mieux faire accepter l'homosexualité, il est nécessaire "d'aller plus loin".

"Brokeback mountain traite l'homosexualité comme une affliction", a souligné Ficarra. "Nous aimons penser que notre film est le premier qui aborde l'homosexualité comme une pensée après coup. Ce n'est pas très important et ce ne doit pas être très important. C'est juste l'histoire de deux personnes qui s'aiment".
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 18:36
Jim Carrey à Cannes pour la comédie gay I love you Phillip Morris

Après avoir défendu les couleurs de Walt Disney la veille, l'acteur américain Jim Carrey a fait le grand écart écart mardi à Cannes avec "I love you Phillip Morris", une comédie gay où il incarne un irrésistible arnaqueur homosexuel qui tombe amoureux d'un co-détenu.
Carrey, qui partage l'affiche avec le comédien écossais Ewan McGregor, a expliqué au public avant la projection dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle cannoise, qu'il avait "lu peu de scénarios tout au long de sa carrière qui lui avaient donné absolument envie de faire un film".

En fait, il n'y a eu que trois, a-t-il dit: "Truman show", "Eternal sunshine of the spotless mind" et "I love you Phillip Morris", qui a été salué au dernier Festival du cinéma indépendant américain de Sundance.

Ce long métrage, le premier des réalisateurs John Requa et Glenn Ficarra en lice pour la Caméra d'Or, raconte l'histoire de Steven Russell, policier vivant le vrai rêve américain: marié jeune, femme et petite fille adorables, foi en Dieu inébranlable...
En fait, il a déjà des aventures avec des hommes. Après un accident de voiture, il décide de ne plus mentir pour vivre pleinement sa sexualité.

Steven deviendra un arnaqueur hors pair qui fera des allers-retours en prison, où il tombera amoureux de Phillip Morris, un jeune homme fragile.
D'arnaques en impostures, de cavales en séjours en prison, cette comédie pétillante dans la même veine qu'un "Attrape-moi si tu peux", montre surtout un personnage en quête d'amour absolu, un sentiment universel.

"C'est une histoire très compliquée mais les réalisateurs l'ont racontée avec grâce, intelligence et humour", a jugé Carrey.
"Ils ont réussi à transformer une petite histoire potentiellement risquée en romance", a ajouté l'acteur. src e-llico


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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 13:36
Cannes : un film chinois non autorisé sur l'homosexualité en compétition officielle

"Nuits d'ivresse printanière", un film sur l'homosexualité dont le tournage a été interdit par la Chine, est présenté en compétition jeudi au Festival de Cannes.
Le cinéaste chinois Lou Ye a bravé l'interdiction de tournage dont il est l'objet dans son pays pour réaliser, dans l'est de la Chine, "Nuits d'ivresse printanière".

En 2006, il avait déjà été frappé par la censure chinoise d'une interdiction de tourner pendant cinq ans.

"Nuits d'ivresse printanière" a été tourné discrètement en deux mois dans la ville de Nankin avec une petite caméra et trois acteurs impliqués dans un trio amoureux.

Le fait que le film traite de l'homosexualité, un sujet encore largement tabou en Chine, et que Lou Ye ait bravé l'interdiction pourrait bien lui causer de nouvelles difficultés avec les autorités chinoises.

Chen Sicheng, l'un des acteurs du film, pense que le film sera interdit en Chine. Il reconnaît également que lui-même pourrait avoir des ennuis.

Le troisième film de Lou Ye à concourir à Cannes pour la Palme d'or a été financé par des investisseurs français et hongkongais. Et il sera présenté en France comme une oeuvre franco-hongkongaise.

Dès ses débuts, Lou a connu les difficultés. Son premier film, en 1993, avait été interdit pendant deux ans. Après "Suzhou River" en 2000, une histoire d'amour tragique, il n'avait pas pu travailler pendant deux ans.
Seul moment de répit en 2003 avec "Purple Butterfly" (2003), dans lequel jouait la célèbre actrice Zhang Ziyi.

"La censure en Chine doit changer, pour le moins il faudrait se débarrasser de cette disposition permettant l'interdiction de tournage", juge sa productrice, persuadée que des cinéastes comme Lou permettront de faire évoluer la situation. src e-llico


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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 20:11
France diffuse dans quelques jours une comédie sur l'homosexualité intitulée "Jamais 2 sans 3", l'histoire d'un flic homo qui trouble son co-équipier...
Le même jour, Etienne, flic de son état, perd son coéquipier et découvre qu'il va être papa : ainsi commence "Jamais 2 sans 3", une comédie tournée pour France 3, qui traite de l'homosexualité avec légèreté et sans vulgarité.

Réalisé par Eric Summer sur un scénario et des dialogues d'Emmanuelle Sardou et de Vincent Solignac, le film est servi par de bons acteurs, dont Edouard Montoute (Etienne), Bruno Madinier (Alex) et Clémence Bretécher (Mélissa).

Un soir, empêtré dans ses problèmes personnels, Etienne noie son désespoir dans l'alcool et découvre le lendemain qu'il a peut être passé la nuit avec un homme... Cette homme, Alex, se révélera être son nouveau partenaire. Parallèlement, les deux flics vont devoir se lancer à la poursuite d'un serial killer.

"L'intrigue policière n'est qu'un prétexte, de même que l'homosexualité latente. C'est un téléfilm sur la tolérance où on ne se sent pas tenus de donner des réponses", estime Edouard Montoute, Etienne dans la fiction.

Avec Bruno Madinier, un flic qui assume son homosexualité, l'acteur d'origine guyanaise forme un tandem improbable. Là aussi, Edouard Montoute parle de tolérance "pas en tant que différence sexuelle, mais par le fait que les flics on deux personnalités diamétralement opposées et sont obligés de travailler ensemble".

Bruno Madinier, bien connu des téléspectateurs notamment grâce à "Dolmen" la saga d'été de TF1 qui a battu des records d'audience, campe un policier homo convaincant dans sa sensibilité mais jamais caricatural. "C'est une comédie, pas un porte-étendard", insiste-t-il.

"Traiter de l'homosexualité à l'écran n'est jamais chose facile. Il faut éviter les poncifs, respecter les mentalités, savoir émouvoir. Il est aisé de choquer, de marginaliser son sujet, de basculer dans le drame. Et tirer vers la comédie, c'est risquer de sombrer dans le cliché, la caricature, la farce lourde", analyse pour sa part le réalisateur Eric Summer.

France 3 a déjà traité le sujet en 2007, mais dans un genre dramatique. "Autopsy" mettait en scène une passion tragique entre deux hommes (Stéphane Freiss et Thierry Neuvic) dans l'univers machiste de la police.

"Jamais 2 sans 3" sera diffusé le jeudi 26 mars.


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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 20:08
Boris & Nadir - saison 2 : la web-série de prévention revient pour une seconde saison

La diffusion de la seconde saison de la web série de prévention "Boris et Nadir" est annoncée pour les 13, 20 et 27 mars. Les trois nouveaux épisodes abordent des thèmes inédits de prévention.
Cette co-production du studio de films X Citébeur et du Sneg Prévention (Syndicat National des Entreprises Gaies) est destinée à encourager le sexe sans risque chez les gays.

Elle s'inscrit dans le travail de prévention réalisé par le Sneg dans les établissements de la communauté gay et celui de Citébeur, en tant que producteur et diffuseur de vidéos pornos homosexuelles safe.

Les trois nouveaux épisodes traitent des fausses croyances sur les pratiques à risque dans des rapports dits "hors milieu", de la période de latence entre le premier test VIH et le test de confirmation lorsqu'une relation de couple s'installe et du couple sérodifférent.

Le tout est traité sur un mode non pornographique et convivial, qui valorise le plaisir d’être ensemble et met en scène l’amitié comme vecteur de prévention au sein de la communauté gay.

Les épisodes sont disponibles gratuitement en flash et en téléchargement sur le site du Sneg (www.sneg.org.) ainsi que sur la page prévention de Citébeur (www.borisetnadir.com.).
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 18:01
Le retentissement du film consacré à Harvey Milk, pionnier de la cause homosexuelle américaine est important outre-Atlantique où sa sortie est intervenue en plein combat sur le mariage gay en Californie. Mais en France aussi, sa sortie suscite projections spéciales et débats aux quatre coins du pays.
Pionnier de la cause homosexuelle américaine, Harvey Milk fut un militant acharné, un politicien habile, un homme amoureux et un leader charismatique : Sean Penn le fait revivre dans un film hommage signé Gus Van Sant, qui lui a valu son deuxième Oscar du meilleur acteur.

A peine récompensé, Sean Penn s'est lancé devant le gotha de Hollywood, dans un discours militant en faveur du mariage gay, le 22 février. "Nous devons avoir des droits égaux pour tous", a-t-il dit.

Sa belle performance d'acteur éclaire ce film, qui relate en un peu plus de deux heures les huit dernières années de la vie de Harvey Milk, jusqu'à son assassinat le 27 novembre 1978, à 48 ans, un an après son élection au conseil municipal de San Francisco qui consacrait son engagement militant.

Premier homme à être élu à un poste d'importance en revendiquant son homosexualité, Harvey Milk est parfois surnommé le "Martin Luther King gay", tant son combat pour l'égalité des droits comporte de similitudes avec celui du pasteur baptiste noir tué dix ans plus tôt.

Le film est né d'un travail de recherche de plusieurs années mené par le scénariste et producteur Dustin Lance Black, qui a voulu rendre hommage à un homme confronté, comme lui dans sa jeunesse, à l'ostracisme en raison de ses préférences sexuelles. "Je voulais m'adresser aux jeunes générations qui n'ont pas connu ce temps là, pour qu'ils le découvrent, se souviennent de lui et apprennent ce qu'il a fait pour tant de gens", explique-t-il dans les notes de production.

Pour la communauté homosexuelle américaine, il y a un avant et un après Harvey Milk. Avant, ce sont ces images d'archives en noir et blanc sur lesquelles s'ouvrent le film, montrant une rafle policière d'homosexuels qui cachent leur visage à la caméra pour préserver le secret de leur identité sexuelle.
Après, ce sont les premières Gay Pride riches en couleurs, symbole d'une homosexualité revendiquée au grand jour.

Le film raconte comment un Harvey Milk a largement contribué, à lui seul, à accélerer le basculement d'un monde à l'autre. Quand il installe son petit commerce photographique dans une rue de l'encore obscur quartier Castro de San Francisco, en 1973, il contourne l'ostracisme des commerçants locaux ... en reprenant en main la dite association.

Il passe des alliances avec les syndicats traditionnels, lance ses premières candidatures aux élections municipales, s'efforce d'élargir son électorat aux personnes âgées et aux autres minorités.

A travers le parcours de cet homme débordant de charisme et de vitalité, le film documente avec précision une page peu connue de l'histoire américaine: la naissance d'un sentiment communautaire chez des homosexuels habitués ou résignés jusque là à la solitude et au secret.

Il raconte aussi comment le courage et la révolte d'un seul peut déplacer des montagnes, une leçon qui dépasse de loin le seul cercle homosexuel.

Ce film militant sort aujourd'hui en France et bien que le d'Harvey Milk n'ait été connu jusqu'ici que de très peu de Français, il suscite articles de presse, projections spéciales aux quatre coins du pays et débats avec les associations LGBT.
De quoi donner encore plus d'écho au destin de cet homme auquel nous devons tous quelque gratitude où que vivions sur la planète.
Grâce à Harvey Milk, les gays ont désormais une histoire.

> Débats et projections autour de Milk

A Paris, en partenariat avec le Centre LGBT, le cinéma Nouveau Latina propose deux débats autour de la sortie de "Milk" :
- le mercredi 4 mars à 21 heures "De Stonewall à Harvey Milk, l'émergence du mouvement gay américain", avec Didier Roth-Bettoni et Nicole Fernandez.
- le 15 mars à 21 heures "Obama, un espoir pour les gays et les lesbiennes ?", avec Louis-Georges Tin.

A Metz, le jeudi 5 mars à 20h l'association lorraine Couleurs Gaies organisent un débat à l’issue de la projection de Milk au cinéma Caméo Ariel.

A Angers, l'association Quazar propose une projection-débat autour du film, le jeudi 5 mars à 19h30 avec Les Verts 49, au cinéma Les 400 Coups. src e-llico
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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 21:47
Sean Penn : le film Harvey Milk participe au dialogue sur le mariage gay

L'acteur-réalisateur américain Sean Penn a souhaité vendredi que le film "Harvey Milk", qui lui a valu l'Oscar du meilleur acteur, "participe au dialogue" sur le rejet du mariage gay en Californie, lors des débats qui se tiendront jeudi prochain, devant la Cour suprême de cet Etat.
"Ce film participera au dialogue sur la proposition 8 à la Cour suprême", a affirmé Sean Penn en présentant à Paris "Harvey Milk" qui sort mercredi en France, dans lequel il incarne ce pionnier de la cause homosexuelle américaine, élu du conseil municipal de San Francisco, où il fut assassiné en 1978.

Adoptée en novembre lors d'un référendum d'initiative populaire, la "proposition 8" a refermé la parenthèse de quatre mois pendant laquelle des couples homosexuels avaient pu légalement se marier en Californie.

Jeudi, la Cour suprême de cet Etat doit entendre les arguments des partisans et des opposants au mariage homosexuel, avant de rendre une décision, dans les 90 jours.

"Allons-nous vaincre aujourd'hui ? Je n'en sais rien, mais le train est en marche et cette mesure sera renversée, j'ignore quand, mais elle le sera", a poursuivi Sean Penn.

"On m'a demandé un jour de dire quelle était la différence entre le luxe et le nécessaire, pour un être humain. Le droit à l'égalité pour tous, y compris les homosexuels, fait évidemment partie du nécessaire", a-t-il dit.

"C'est pour cette raison que ce droit deviendra une réalité et je pense qu'à sa façon, ce film y participera", a affirmé Sean Penn, qui en recevant le deuxième Oscar de sa carrière, le 22 février, avait plaidé pour le mariage gay.

Signé par l'auteur d'"Elephant" et "Paranoïd Park", Gus Van Sant, "Harvey Milk" devrait être "bientôt projeté" à la Maison Blanche, a-t-il dit.
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Présentation

  • : gaymarocmusul
  • : je cree ce blog pour venir faire connaitre mes idees , je suis gay et j'ai vecu une longue histoire avec un musulman, je veut ici partager des idees avec les gens du monde , chacun est le bienvenu pour laisser un com , je repondrai tjrs en donnat mon avis perso , meme si parfois je pourrais choquer certaine personne , alors apprenez a dialoguer et a etre a l'ecoute des autres , vous en ressortirez bien plus grand , bonne visite a tous
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